Mes découvertes de voyage


St Andrews Blockhouse National Historic Site

  Septembre 2022

Situé sur la rive sud du Nouveau-Brunswick, le blockhaus de St Andrews a été construit par les habitants de la ville pour les protéger contre les corsaires et les militaires américains lors des affrontements entre les États-Unis et la Grande-Bretagne pendant la guerre de 1812 qui a duré jusqu’en 1814.

Les blockhaus étaient un type courant de structure de défense utilisé dans toute l'Amérique du Nord coloniale. Généralement, les blockhaus étaient faits de bois et comportaient deux (mais parfois trois) étages. Le(s) étage(s) supérieur(s) surplombent(nt) le(s) étage(s) inférieur(s), du fait de leurs dimensions différentes. Ce surplomb était muni de mâchicoulis (petites ouvertures) afin que les défenseurs à l'intérieur du blockhaus puissent tirer sur les attaquants à l'extérieur.

Les blockhaus étaient également pourvus de meurtrières et de sabords pour tirer à travers. Toutes ces caractéristiques sont visibles dans le blockhaus de St Andrews.

En raison de leur conception simple et de l'abondance du bois, les blockhaus constituaient une méthode de protection rapide et peu coûteuse. Ils avaient également de nombreux usages : fortifier une batterie, servir de caserne ou de lieu de stockage pour les armes et les armes de poing.

De nombreux blockhaus ont été construits au Nouveau-Brunswick pendant la guerre de 1812. Parmi ceux-ci, le blockhaus de St Andrews est le seul qui existe encore, et c'est l'un des plus anciens blockhaus qui subsistent au Canada.

Le pendule de Foucault

  Novembre 2021

Le pendule de Foucault au Panthéon

Historique

En 1851 Léon Foucault reçoit l’autorisation du prince-président Louis Napoléon Bonaparte d'utiliser le dôme du Panthéon afin d'y installer un pendule, Il souhaite, par ce biais, montrer que la Terre tourne sur elle-même.

Il suspend à travers l'ouverture de ta coupole du Panthéon, une boule de laiton de 17 cm de diamètre et de 28 kg (à l’intérieur de laquelle du plomb avait été coulé) par un fil de 1,4 mm de diamètre et long de 67 m.

Cette expérience fut stoppée à la fin de l'année 1851 en raison du coup d'État du 2 décembre le Panthéon redevient alors un lieu de culte. Le pendule de Foucault fut réinstallé à titre temporaire d'octobre 1902 à juillet 1903 l’initiative de l'astronome Camille Flammarion. En 1995, le pendule de Foucault est définitivement réinstallé.

Déposé pendant le grand chantier de restauration des parties hautes du Panthéon (2013-2015), c'est aujourd'hui la sphère de l’ingénieur Jacques Foiret d'un diamètre de 20 cm et d'un poids de 47 kg, créée en 1996 qui est au centre de cette expérience. Le pendule de Foucault reprend sa place originelle au cœur du temple des grands hommes.

Démonstration phisique

En actionnant manuellement le pendule à 10h (en se référant au premier cadran gradué), la position du pendule varie de 11° en une heure par rapport au cadran. On a l’impression que le pendule a pivoté, mais en fait, le pendule oscille toujours sur le même plan. En réalité, c'est la Terre et par conséquent les deux cadrans gradués qui ont changé de position !

Il est vrai que l’expérience au Panthéon présente de nombreux avantages : un pendule plus long est moins sujet aux perturbations extérieures et la rotation du cadran est plus facile à percevoir puisque les oscillations sont plus lentes et que les angles sont plus grands.

Un phénoméne différent selon la localisation du pendule.

À l’attitude du Panthéon (48° nord), le pendule effectue un tour complet en 31 heures et 52 minutes soit 11° par heure. Au pôle Nord, le pendule effectue un tour complet en 23 heures et 56 minutes (équivalent une rotation complète de ta Terre sur elle-même), soit 15° par heure. C'est la valeur du sinus de la latitude qui va déterminer la durée d’un tour complet du pendule.

La barre d'Ethel

  Septembre 2021

À Ethel, commune située dans le département du Morbihan en Bretagne, la rivière d'Ethel se termine par un dangereux banc de sable sous-marin, connu sous le nom de barre d’Ethel qui entraîne des difficultés de navigation.

Le banc de sable sous-marin est formé par le croisement des courants et dont la position est variable. Cette barre rend la navigation difficile.

Un sémaphore est construit en 1960, côté Plouhinec, afin de guider en toute sécurité les marins vers l’entrée de la ria. Ce sémaphore civil est équipé d’un système de signalisation unique : le mât « Fenoux » du nom de son inventeur.

Une longue flèche rouge tournée vers le large montée sur un pivot à mi-mât guide individuellement les bateaux embouquant la passe . Basculée à l’oblique à droite ou à gauche elle conseille une correction de trajectoire, verticale elle indique que le cap est bon et à l’horizontale elle signale une barre impraticable pour cause de grosses déferlantes. Les indications de la flèche sont complétées par un contact radio VHF sur une fréquence dédiée.

La barre a été à l’origine du drame qui s’est déroulé le 3 octobre 1958, causant la mort de neuf personnes lors d’une expédition organisée par Alain Bombard pour tester un nouveau type de radeau de survie. Un rouleau provoqué par la barre a retourné le radeau de Bombard. Le canot de sauvetage Vice-Amiral Schwerer II, qui s’était porté à son secours, a chaviré aussi. Quatre personnes ont péri parmi les occupants du radeau de survie et cinq parmi les sauveteurs, dont Émile Daniel, le patron du canot de sauvetage.

Les chutes réversibles de Saint John

  Septembre 2017

À Saint-Jean (Saint John, province du New Brunswick Canada), les puissantes marées de la baie de Fundy renversent le cours du fleuve, qui remonte dans une gorge étroite appelée les Chutes réversibles.

C'est bien connu les fleuves du monde se déversent dans les océans. Ce qui est ici particulier c'est que deux fois par jour, les eaux du fleuve Saint Jean renversent le cours du fleuve, créant ainsi des chutes de 5 mètres de haut à contre-courant. Cette anomalie est directement attribuable à la baie de Fundy, un écosystème marin dynamique reconnu pour la puissance de ses marées, les plus hautes du monde.

La Méridienne de Saint-Pierre-sur-Dives

  Juillet 2011

Saint-Pierre-sur-Dives est une petite ville du nord ouest de la France. La ville est située dans le département du Calvados en région Basse-Normandie.

A l'intérieur de l'Eglise abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives près de l'entrée, le visiteur peut découvrir un curieux calendrier zodiacal.

Une ligne oblique, appelée Méridienne, est gravée dans le pavage, selon un axe nord-sud. Elle part du bas-côté Sud et rejoint le bas-côte Nord au niveau de l'escalier donnant accès aux orgues.

Un orifice, appelé Gnomon, aménagé dans une verrière du bas côté sud laisse passer les rayons solaires sous la forme d'un spot indiquant, à midi, sur la Méridienne, les différentes périodes de l'année.

Ainsi, au solstice d'été, le 21 juin, le soleil se trouvant à son élévation maxima indique au midi solaire le signe du Cancer, signe le plus près du Gnomon. Inversement au solstice d'hiver, le 21 décembre, le soleil indique au midi solaire le signe du Capricorne, à l'autre extrémité de la Méridienne.

Tout au long de l'année, chaque signe du Zodiaque est ainsi éclairé tour à tour à l'heure du midi solaire et indique la période de l'année.

Cette Méridienne a été tracée en 1776 par le curé de Fresnay (aujourd'hui Notre-Dame de Fresnay), paroisse voisine de Saint-Pierre-sur-Dives.

Cette Méridienne ne correspond pas au méridien de Greenwich comme on le dit parfois, même si ce méridien n'est pas situé loin de Saint-Pierre-sur-Dives.